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Et si on parlait start up?

De nos jours, l’heure est à la création, à la naissance de toujours plus de technologies valorisant les nouveaux besoins de l’Homme tels que l’immédiateté, la prise en compte de l’environnement ou de l’humain…On en entend beaucoup parler au sein de cette époque de digitalisation et d’innovation en tout genre. Le monde des start-up est un milieu qui explose, mais pourquoi ?

Entre l’entreprise et la Start Up il n’y a PAS qu’un pas

steve blank
Godfathers de la Silicone Valley

« Une Start Up est une organisation temporaire à la recherche d’un business model industrialisable et permettant une croissance exponentielle »

La Start Up est une entreprise et peut prendre des formes juridiques variées, elle répond pourtant à plusieurs critères bien spécifiques et dissociant. Une start-up ou jeune pousse est une structure en phase d’expérimentation afin de trouver le centre d’intérêt du client, le lui proposer et pouvoir réaliser un chiffre d’affaires. Tandis que l’entreprise « classique » est une organisation qui exécute un business model qui fonctionne, le but de cette structure est de s’organiser afin de pouvoir en trouver un [ndlr business model].  

schema start up

Être une start-up c’est tendance

Le monde des start-up suscite un engouement entre les années 1997 et 2001. Il est justifié par les entreprises présentes dans le secteur de la technologie pendant la tendance du « .com ».

La croissance du domaine numérique ramène à la croissance du taux de start-up.

En France, le nombre de ces nouvelles boîtes d’innovation ne cesse d’augmenter. Les nouveaux contextes juridiques mis en faveur tels que la « Loi Macron » n°2015-990 du 6 août 2015 (loi pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques), la création de nouvelles mesures fiscales comme le statut de Jeune Entreprise Innovante (ou JEI) ou le dispositif « Coorporate venture » permettant de favoriser le secteur Recherche et Développement des jeunes entreprises ou de pouvoir être financées par les entrepreneurs y sont sûrement pour quelque chose.

La plupart des start-up deviennent d’énormes et pourtant elles commencent « toute petites » .  

La start-up dream

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Les start-up connaissent un réel engouement aujourd’hui, on est bien loin du chemin tracé pré-fait des pères de famille chef entreprise. Et pour cause, devenir entrepreneur est un blason beaucoup plus luisant pour les jeunes sortis tout droit de leur école de commerce.

Ces jeunes pousses tentent les acteurs dans le monde du travail avec une culture d’entreprise basée sur le bien-être au travail et casse les codes antérieurs de l’entreprise, beaucoup trop stricts et trop rigides. Quand on parle bureau de start-up, beaucoup d’entre eux pensent aux locaux de Google par exemple avec les toboggans comme escaliers et qui ne rêverait pas de tels espaces au travail…

Yannick Robert l’avait dit : « La culture start-up est ce qui permet de recruter des jeunes car elle incarne la promesse d’une expérience formatrice autour d’une aventure humaine forte. » et il avait raison. Un espace de travail cosy génère beaucoup plus de résultat qu’un milieu froid, les employés s’y sentent bien et le font savoir dans leur travail. Les start-up qui réussissent doivent une partie de leur succès à leur culture d’entreprise et beaucoup d’entre elles n’hésiteront pas une minute à dépenser un peu pour le bien être afin de pouvoir avoir des employés plus créatifs, impliqués. Outre le fait que cette nouvelle culture permette de booster les profits, elle rend aussi possible le renforcement des liens internes, et nous savons ce que génère la cohésion de groupe au travail…

Petit plus, elles se font de plus en plus nombreuses à adopter le management horizontal, mettent tout le monde sur même piédestal de quoi renforcer le Lean Management. 

Les dessous du rêve

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Outre le fait que travailler dans une start-up rende plus autonome, expérimenté, le monde n’est pas tout rose, certains sacrifices sont à faire.

Tout d’abord, arriver dans une start-up à ses débuts peut s’avérer sportif pour les recrues : les heures supplémentaires s’enchaînent faisant disparaître d’un claquement de doigt de Thanos la vie personnelle, des employés payés en cacahuète, il faut s’armer de patience pour que le travail porte ses fruits.

Les employés ne sont pas les seuls à passer par des étapes délicates, car comme dit plus haut, la start-up depuis 2000 est un effet de mode.

Les pays voient ces nouvelles structures comme du pain béni car elles laissent refléter une image de pays modernisé, digitalisé, donc oui les pays tels que la France attribuent des aides publiques, mais comment sont évaluées ces dernières ? Par son degré de digitalisation ? C’est ce que sous-entend Nicolas Menet, un des écrivains de « Start up, arrêtons la mascarade » lors d’une interview de Capital. En effet, ce livre ayant pour but de pouvoir pousser à la réflexion sur la réelle raison de création des start-up : servir de véhicule financier pour les business Angel & les private équitiy OU pouvoir faire avancer la société de par des pôles innovateurs afin de changer le monde pointe du doigt les controverses du milieu.

Aussi, tout le monde ne peut pas se clamer entrepreneur, avoir une idée de suffit pas, il faudrait déjà pouvoir se détacher d’un concept entrepreneurial avec lequel on a des affinités, plutôt que le besoin réel d’un marché. Car avant tout, la start-up doit sa pérennisation à un besoin sociétal, qui permet au marché d’évoluer et même si le besoin est réel, le succès parviendra sur le nombre d’utilisateurs, des fréquences d’utilisation. Et pour cela, il faut s’avoir s’armer de bons collaborateurs. Le monde de la start-up renverse les codes de sélection de candidats, ce ne sont plus les candidats qui viennent à la rencontre, bien au contraire.

Les plus talentueux se verront approchées par les employés de start-up. Celui-ci est choisi selon ses capacités bien sûr mais aussi selon la première impression faite. L’étape de première impression est cruciale, son intégration au sein de l’équipe représentera un enjeu stratégique majeur.

Et ça, de jeunes pousses telles que Blablacar s’en sont rendues compte bien trop tard.

Blablacar est une plateforme française de Covoiturage mettant en relation le passager et le conducteur en planifiant voyage et règlement sécurisé. Tout comme UBER ou DJI, Blablacar a été une start-up licorne en 2016 (société valorisée à une milliard de dollars US). Déploiement international beaucoup trop rapide, la société doit se replier et repartir moins vite en besogne. Après s’être rendu compte qu’aucun n’avait l’âme de diriger, les fondateurs ont procédés à des recrutements qui n’ont pas été couronnés de succès, car les objectifs n’étaient pas correctement définis.

Période sombre pour cette entreprise qui a malgré tout su se relever et évoluer.

Quand les entreprises se mettent dans la peau des start-up

Voyant tous les effets bénéfiques de suivre le schéma de Mark Zuckerberg (People>Product>Profit), les grands groupes s’inspirent des jeunes pousses dans le but de redynamiser leur productivité. Ainsi on peut faire face à de grandes enseignes telles que Renault devenir Renault Digital, bulle qui regroupe des salariés directs de Renault mais aussi des acteurs de start-up et des freelances. Cette restructuration génère beaucoup plus de créativité et d’échanges amenés par des porteurs d’idées. Les entreprises se doivent de développer beaucoup plus d’agilité pour palier à la concurrence directe ou non des start-up.

La France a du talent

Les start-up naissent d’un besoin étudié pendant un étude de marché. Elles peuvent prendre appuis sur des secteurs ayant le vent en poupe comme l’environnement, le service à la personne, l’économie ou l’alimentation. Focus sur des start-up françaises qui n’ont pas manqué d’originalité: